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Utopie d'un rêve sans merci.
9 avril 2005

Condition[en]aile.

dscn1194

Ca aurait pû.
Ca aurait pû etre bien.
Une journée comparable à une vulgaire sitcom.
Une journée sous-rires, une journée sourire.

Mais non.
Bien entendu.
Il faut que tu/je/elles gache(nt) tout.
Il a fallut que.

En pauvres ailes salées.
Il rend encore l'eau presque acide.
Tellement pleine.
Tellement déçue.

A l'or ?
Oui, tu m'entends ?
Dégage.
Dégage de ma vie, n'y rentre plus.
Tu n'a aucun interet, continue de papilloner.
Mais DEGAGE.

En fait je vais te dire. Je suis déçue pas forcément par toi, enfin si quand meme un peu, mais c'est un mélange de tout, l'impression et le fait de ne pas compter, personne. Les déceptions au fur et a mesure, parce que à peine la garde baissée on brûle le champ de fleurs qui ont tant mis de temps à pousser.
Je vais te dire que ici si un espoir devient, il finit par crever, parce que plus envie de croire, plus envie de grandir, plus envie. Alors elles, elles chialent, elles gueulent, elles font semblant.
Je déteste ces besoins rimant à faux, ces besoins de tout dégager en vitesse quand le coeur s'attache, quand le coeur sourit. Je déteste ces envies de pleurer et qui au fond finissent par s'effacer mais qui laissent d'indélébiles.
Je déteste tout ça, mais je t'aime Marie, je sais plus en qui ou quoi je dois croire, j'ai plus d'idole à consumer plus de clopes à cracher.
On renait de son vide comme on tombe d'une falaise.
Mais je ne veux plus tomber, Marie.
Plus JAMAIS.

Guerre Sainte à Jérusalem, l'Eglise baise les enfants de Dieu.

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N
moi ?
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